Dan Simmons | Olympos
Quelques extraits bien tordants ...
(le moment d'humour fin ultime se trouvant aux pages 465/466/467)
En guise d'amuse-gueules, Achille eut droit à ses andouilles de foie aux boyaux d'agneau -un de ses plats favoris. Puis vint un porcelet rôti et farci avec un mélange de blanc de poulet, de raisins, de noisettes, de jaune d'oeuf et de viandes épicées. Les servantes leur apportèrent ensuite du bouillon de porc aromatisé à la pomme et à la poire. Puis des mets raffinés tels qu'utérus de truie rôti et olives à la purée de pois chiches. Le plat de résistance consistait en un gigantesque poisson à la chair croustillante.Berk u_u Tout le long du bouquin, Simmons s'amuse visiblement à décrire à quel point il nous serait impossible de comprendre les réactions des troyens/achéens.
Je crois que la nourriture contribue bien à faire passer son message ^^"
Les suspect habituels -ainsi que les surnommait Orphu- les attendait près de la table d'astrogation centrale: Asteague/Che, le prime intégrateur d'Europe, le général Beh bin Adee, représentant les soldats moravecs de la Ceinture, Cho Li, l'astrogateur Callistan -qui ressemblait tellement à feu Ri Po que Mahnmut en était troublé-, Suma IV, le robuste Ganymédien, aux yeux à facettes et au corps gainé de buckycarbone, et l'arachnéen Rétrograde Sinopessen.Merveilleux anachronisme !! Référence bien sûr à "The Usual Suspects" ... mais les noms des concernés rendent cette joke typiquement U.S. d'autant plus drôle.
Tandis que les deux moravecs regagnaient leur monte-charge, Orphu d'Io posa l'un de ses manipulateurs les plus volumineux sur l'épaule de Mahnmut.LOL mais oui bien sûr, Mahnmut c'est Laurel et Orphu, c'est Hardy !!
Hum-hum, Stanley, émit l'Ionien, tu nous as encore fourrés dans un drôle de pétrin.
Aaah ce sont mes persos préférés, ces petits (et gros) robots ^^
J'en suis à la page 492 et pour l'instant, aucune longueur, contrairement à ce que suggère la critique du Cafard Cosmique (excellente critique, par ailleurs) :o
Mais j'avoue avoir du mal à juger d'un livre d'une telle longueur: les pavés de 700 pages, c'est pas trop ma tasse de thé à la base ^^" N'empêche que c'est mon troisième de l'année (avec Ilium et L'échiquier du Mal).
Evidemment D. Simmons adore faire des descriptions de trois pages sur des objets ou des univers imaginés de toutes pièces, il adore les termes techniques à répétitions, les descriptions d'actions si détaillées (trop détaillées) ... oui les descriptions, voilà. Ce n'est pas ce que je préfère chez lui mais ça a ses avantages (et sa nécessité, certes ^^).
Mais pour l'instant (3/4 du livre), c'est la suite que j'espérais pour Ilium; bourrée de surprises de taille et d'explications tant attendues !
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