Aujourd'hui c'est la triste Journée Mondiale de Ceux qui Meurent de Faim
En ces temps de crise financière (et de soit-disant deuxième krach boursier), j'étais atterrée d'entendre, l'autre soir au journal tv, ces chiffres :
Alors que la flambée des prix alimentaires ne cesse de faire plonger de nouvelles familles dans la faim, ce sont déjà plus de 55 millions d’enfants qui sont en danger de mort souffrant de malnutrition aigüe . Le gouvernement américain était capable de mobiliser plus de 500 milliards d’euros pour enrayer la crise financière et le traitement des 19 millions d’enfants les plus gravement malnutris nécessiterait moins de 3 milliards d’euros par an.
...
Le prestigieux magazine « The Lancet » expliquait d’ailleurs en janvier dernier dans une série d’articles consacrés à cette question que, de 2000 à 2005, l’investissement international en nutrition avait été d’environ 300 millions de $ alors que dans le même temps, l’aide et la sécurité alimentaire avaient bénéficié d’1,5 milliards d’euros.
Une urgence est pourtant en cours car 1 enfant sur 10 dans le monde souffre de malnutrition. Si le simple fait de soulager leurs souffrances n’est pas une motivation suffisante pour les bailleurs de fonds et les décideurs internationaux, il est utile de rappeler que la malnutrition coûte jusqu’à 2 à 3% du PIB des pays les plus touchés du fait des conséquences en terme de développement. (Rapport Banque Mondiale 2006 Repositioning Nutrition as Central to Development).
source : action contre la faim
Il se trouve qu'aujourd'hui a lieu la Journée Mondiale de l'Alimentaire (World Food Day): une énième journée-bonne-conscience-pour-pays-riches.
Puisque la catastrophe annoncée de crise (climatique > énergétique > ) alimentaire n'a n'a pas suffit à réveiller les conscience des décideurs (si seulement ils étaient des hommes de bonne volonté), je ne m'attend pas à ce qu'ils culpabilisent devant l'indécence de ces milliards ré-injectés en vain.
Selon ACF, les prévisions de la Banque Mondiale et du Programme Alimentaire Mondial sur les conséquences de cette déferlante font froid dans le dos : entre 100 et 130 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la « sous-alimentation » et souffrir de la faim dans les mois à venir à cause de la crise alimentaire.
Je n'espère même plus. J'en suis à penser que les "décideurs" ont gravis les échelons grâce à leur je-m'en-foutisme de la misère (ne souffrent t-ils pas devant l'image d'un enfant mourant de faim ou se sentent-ils simplement tout aussi impuissant que nous ?).
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Le prestigieux magazine « The Lancet » expliquait d’ailleurs en janvier dernier dans une série d’articles consacrés à cette question que, de 2000 à 2005, l’investissement international en nutrition avait été d’environ 300 millions de $ alors que dans le même temps, l’aide et la sécurité alimentaire avaient bénéficié d’1,5 milliards d’euros.
Une urgence est pourtant en cours car 1 enfant sur 10 dans le monde souffre de malnutrition. Si le simple fait de soulager leurs souffrances n’est pas une motivation suffisante pour les bailleurs de fonds et les décideurs internationaux, il est utile de rappeler que la malnutrition coûte jusqu’à 2 à 3% du PIB des pays les plus touchés du fait des conséquences en terme de développement. (Rapport Banque Mondiale 2006 Repositioning Nutrition as Central to Development).
source : action contre la faim
Puisque la catastrophe annoncée de crise (climatique > énergétique > ) alimentaire n'a n'a pas suffit à réveiller les conscience des décideurs (si seulement ils étaient des hommes de bonne volonté), je ne m'attend pas à ce qu'ils culpabilisent devant l'indécence de ces milliards ré-injectés en vain.
Selon ACF, les prévisions de la Banque Mondiale et du Programme Alimentaire Mondial sur les conséquences de cette déferlante font froid dans le dos : entre 100 et 130 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la « sous-alimentation » et souffrir de la faim dans les mois à venir à cause de la crise alimentaire.
Je n'espère même plus. J'en suis à penser que les "décideurs" ont gravis les échelons grâce à leur je-m'en-foutisme de la misère (ne souffrent t-ils pas devant l'image d'un enfant mourant de faim ou se sentent-ils simplement tout aussi impuissant que nous ?).
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