Fouette-moi ça !
Dans le film Bliss (Whip it ! en VO), Ellen Page s'achète de beaux rollers tout neufs pour remplacer ses rollers de petite fille.
Oui parce que c'était un peu la teuhon de faire du Roller Derby avec des patins Barbie :/ Un peu comme si Hulk Hogan arrivait sur le ring en gros pull mohair tricoté par sa moman.
Et les rollers qu'elle se paye, c'est ceux-là :
Les Wicked 265 de Riedell. 400$ la paire (* s'étouffe *), sans compter les frais de port pour la France (entre 60 et 90$).
Comment je le sais ? Bah je suis curieuse et pendant 5 minutes après avoir vu ce film (pas plus), j'ai bel et bien été tentée de m'y mettre (on ne rit pas u_u).
Mais comme j'avais du mal à trouver le renseignement sur le net (à savoir, quels sont les rollers qu'achète Bliss dans le film), j'ai capturé l'image et j'ai réussi à reconnaître les 6 dernières lettres de la marque.
Apparemment cette marque est très connue ("The number one brand in skates for over 60 years" que ça dit sur leur site) donc même en tapant "iedell skate" dans un moteur de recherche, on tombe sur eux :)
Une fois qu'on a leur nom en entier, évidemment, l'info est plus facile à trouver (oui mais c'était AVANT qu'on en avait besoin !).
Ce premier film de Drew Barrymore est bien sympa. Il donne envie de se mettre à ce sport (pour le côté délire et défouloir surtout).
Et puis on surfe un peu le web ... et le quasi désert d'équipe française refroidit un bon coup.
2 ou 3 jours passent, on se remémore les bleus, les histoires de bras-doigts-nez cassés/ coccyx en bouilli/ port du casque et du protège-dents obligatoire, etc ...
HEM ! Qui ça ?! Moi j'ai dit que je voulais me mettre au Roller Derby? :o :o :o
D'après Allociné le film a failli s'appeler "Ca roule" : MDR !
Heureusement un "génie" a capté que le propos du film ne résidait pas seulement dans ce sport, mais aussi dans le personnage principal. De ce point de vue le film ressemble beaucoup à Juno, une ado vaguement marginale, originale, indépendante, intelligente et sensible incarnée par une Ellen Page qui nous ressert la même sauce sans trop se fatiguer (trop facile d'être "une fille simple" quand on est si canon u_u). C'est le passage doux-amer de l'adolescence à l'âge adulte ... sauf qu'à la place d'un bébé, ya le Roller Derby.
Drew Barrymore dit qu'elle "ne voulait pas d'une héroïne cliché, d'une ringarde qui deviendrait championne, d'un vilain petit canard transformé en cygne..." mais quelque part ce genre de personnage commence à devenir très cliché, justement.
Alors ok c'est pas Pretty Woman à la sauce ado série B mais ... La fratrie qui est moins bien que l'héroïne, les parents trop cool qui reconnaissent leur torts à peine on leur crie dessus, la fifille à son papa, le petit ami soit disant chelou et/ou bizarrement single mais en fait la perle que toute fille recherche, la meilleure amie toujours fidèle au poste ...
OUF ça fait beaucoup de clichés finalement.
Sérieux, les meilleurs moments du films, c'est le roller :)
Juliette Lewis est une vraie psychopathe de la piste, Drew Barrymore s'est attribué le rôle fun de la gaffeuse fan de baston (comme d'hab'), Eve (la rappeuse) s'en sort pas mal comme actrice. Sans compter que beaucoup de roller girls sont des vraies de vraies, connues dans le milieu (les soeurs Manson par exemple).
Les personnages de Jimmy Fallon (Johnny "Jacuzzi" Rocket) et d'Andrew Wilson (Razor) ajoutent la touche d'humour décalé.
Kristen Wiig du SNL (Maggie Mayhem) et Marcia Gay Harden (la mère, Brooke) nous servent la touche "femmes des années 80".
Bref un film délire et agréable mais pour le "touchant", faudra travailler un peu plus, Drew :)
anecdote -
le film s'inspire du livre de la vraie Maggie Mayhem, pseudo de Shauna Cross quand elle faisait partie des Los Angeles Derby Dolls.
infos sur le derby roller -
planet roller - le roller derby
women's flat track derby association
paris rollergirls
extraits vidéos de derby roller -
camerawar - vidéo n°69 - utica clubbers
Oui parce que c'était un peu la teuhon de faire du Roller Derby avec des patins Barbie :/ Un peu comme si Hulk Hogan arrivait sur le ring en gros pull mohair tricoté par sa moman.
Et les rollers qu'elle se paye, c'est ceux-là :
Les Wicked 265 de Riedell. 400$ la paire (* s'étouffe *), sans compter les frais de port pour la France (entre 60 et 90$).Comment je le sais ? Bah je suis curieuse et pendant 5 minutes après avoir vu ce film (pas plus), j'ai bel et bien été tentée de m'y mettre (on ne rit pas u_u).
Mais comme j'avais du mal à trouver le renseignement sur le net (à savoir, quels sont les rollers qu'achète Bliss dans le film), j'ai capturé l'image et j'ai réussi à reconnaître les 6 dernières lettres de la marque.
Apparemment cette marque est très connue ("The number one brand in skates for over 60 years" que ça dit sur leur site) donc même en tapant "iedell skate" dans un moteur de recherche, on tombe sur eux :)
Une fois qu'on a leur nom en entier, évidemment, l'info est plus facile à trouver (oui mais c'était AVANT qu'on en avait besoin !).
...the cast is outfitted with Riedell roller skates and hot skating accessories...
Riedell provides fifty five pairs of 265 Wicked skates along with the R3, 122 HellCat, 125 SheDevil and the 265 Vandal for display.
source - iskateriedell - riedell roller goes hollywood
Ce premier film de Drew Barrymore est bien sympa. Il donne envie de se mettre à ce sport (pour le côté délire et défouloir surtout).
Et puis on surfe un peu le web ... et le quasi désert d'équipe française refroidit un bon coup.
2 ou 3 jours passent, on se remémore les bleus, les histoires de bras-doigts-nez cassés/ coccyx en bouilli/ port du casque et du protège-dents obligatoire, etc ...
HEM ! Qui ça ?! Moi j'ai dit que je voulais me mettre au Roller Derby? :o :o :o
D'après Allociné le film a failli s'appeler "Ca roule" : MDR !
Heureusement un "génie" a capté que le propos du film ne résidait pas seulement dans ce sport, mais aussi dans le personnage principal. De ce point de vue le film ressemble beaucoup à Juno, une ado vaguement marginale, originale, indépendante, intelligente et sensible incarnée par une Ellen Page qui nous ressert la même sauce sans trop se fatiguer (trop facile d'être "une fille simple" quand on est si canon u_u). C'est le passage doux-amer de l'adolescence à l'âge adulte ... sauf qu'à la place d'un bébé, ya le Roller Derby.
Drew Barrymore dit qu'elle "ne voulait pas d'une héroïne cliché, d'une ringarde qui deviendrait championne, d'un vilain petit canard transformé en cygne..." mais quelque part ce genre de personnage commence à devenir très cliché, justement.
Alors ok c'est pas Pretty Woman à la sauce ado série B mais ... La fratrie qui est moins bien que l'héroïne, les parents trop cool qui reconnaissent leur torts à peine on leur crie dessus, la fifille à son papa, le petit ami soit disant chelou et/ou bizarrement single mais en fait la perle que toute fille recherche, la meilleure amie toujours fidèle au poste ...
OUF ça fait beaucoup de clichés finalement.
Sérieux, les meilleurs moments du films, c'est le roller :)
Juliette Lewis est une vraie psychopathe de la piste, Drew Barrymore s'est attribué le rôle fun de la gaffeuse fan de baston (comme d'hab'), Eve (la rappeuse) s'en sort pas mal comme actrice. Sans compter que beaucoup de roller girls sont des vraies de vraies, connues dans le milieu (les soeurs Manson par exemple).
Les personnages de Jimmy Fallon (Johnny "Jacuzzi" Rocket) et d'Andrew Wilson (Razor) ajoutent la touche d'humour décalé.
Kristen Wiig du SNL (Maggie Mayhem) et Marcia Gay Harden (la mère, Brooke) nous servent la touche "femmes des années 80".
Bref un film délire et agréable mais pour le "touchant", faudra travailler un peu plus, Drew :)
anecdote -
le film s'inspire du livre de la vraie Maggie Mayhem, pseudo de Shauna Cross quand elle faisait partie des Los Angeles Derby Dolls.
infos sur le derby roller -
planet roller - le roller derby
women's flat track derby association
paris rollergirls
extraits vidéos de derby roller -
camerawar - vidéo n°69 - utica clubbers
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